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Eine strenge Frau im weißen Anzug | Quelle: Pexels
Das Restaurant war mein Rettungsanker. Mindestlohn und lange Arbeitszeiten, aber jeder Cent zählte. Seit mein Mann vor Jahren gegangen ist, bin ich die Einzige, die die Familie unterstützt hat. Abbys ständige Sorgen hatten unsere Ersparnisse aufgezehrt, und jetzt hat ihr Verschwinden eine noch tiefere Wunde hinterlassen.
« Tisch 6 muss gefüllt werden », rief Rodriguez, und ihre Stimme unterbrach meine Gedanken.
Zwischen Kaffeemaschinen und Kundenbestellungen wanderten meine Gedanken umher. Wo war mein Sohn? War er in Sicherheit? Ist ihm kalt? Ist er hungrig?
Eine Frau, die eine Tasse Kaffee hält | Quelle: Midjourney
Une femme tenant une tasse de café | Source : Midjourney
Pendant ma pause, j’ai rappelé le poste de police. Parfois, je me rendais en personne, et l’inspecteur Martinez me connaissait par mon nom maintenant.
« Du nouveau ? » J’ai demandé, la voix tremblante.
« Nous cherchons toujours, madame Daisy », a-t-il répondu, avec la même sympathie répétée que j’avais entendue une centaine de fois.
Et puis un jour, la police m’a donné des nouvelles qui m’ont fait froid dans le dos : « Nous l’avons trouvé. Il va bien, mais il a dit qu’il ne voulait pas rentrer à la maison. »
J’étais abasourdie et anéantie. Mais j’ai quand même laissé tomber. Comment s’accrocher à quelqu’un qui est déjà parti ? Abby n’était pas un mauvais garçon. Il était juste perdu, à la recherche de quelque chose que cette mère brisée ne pouvait pas lui donner.
Un flic qui regarde une femme | Source : Pexels
Un flic qui regarde une femme | Source : Pexels
Un soir, alors que je bordais Sarah dans son lit, son petit cadre s’est recroquevillé comme un point d’interrogation.
« Maman, » a-t-elle chuchoté, « penses-tu qu’Abby reviendra un jour ? »
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